La glomérulonéphrite membranoproliférative : expérience du service de néphrologie de Sousse - 17/09/14
Résumé |
Introduction |
Les glomérulonéphrites membranoprolifératives (GNMP) représente un ensemble de glomérulopathies dont la définition est histologique. Leur incidence ne dépasse pas 5 % dans les pays industrialisés. Elle peut représenter jusqu’à 40 % dans les pays en voie de développement.
Patients et méthodes |
Nous proposons d’étudier les caractéristiques épidémiologiques et cliniques des cas de GNMP diagnostiqués sur une série de 760 biopsies rénales faites entre l’année 2006 et l’année 2014.
Résultats |
Le bilan étiologique devant une GNMP comportait un examen clinique minutieux, et une série d’examens complémentaires exhaustifs ; notamment un bilan immunologique et infectieux complet. La prévalence de la GNMP dans notre série était de 2,8 % soit 22 cas. L’âge moyen de nos malades était de 36,8 ans. On a noté une prédominance masculine avec 15 hommes et 7 femmes. La présentation clinique initiale était un syndrome néphrotique impur dans la majorité des cas. Une hypocomplémentémie était retrouvée dans 16 cas. Une insuffisance rénale était constatée chez 18 patients. La GNMP était primitive dans treize cas et secondaire dans les neuf autres. Parmi les étiologies secondaires on note quatre cas d’infection chronique, deux cas de cryoglobulinémie mixte, un cas d’allergie alimentaire, un cas de lupus érythémateux systémique et un cas d’hépatopathie chronique. Le traitement étiopathogénique à base de corticoïdes était administré dans sept cas de GNMP primitive. Il était associé à un traitement immunosuppresseur dans quatre cas. Tous les patients avaient reçu un traitement néphroprotecteur.
Discussion et conclusion |
Dans notre série nous constatons conformément aux données de la littérature une faible prévalence de la GNMP. Cependant, contrairement à ce qui est décrit, l’origine primitive de la GNMP semble la plus fréquente chez nos patients. Le traitement des formes primitives est encore loin d’être bien codifié. Les causes secondaires sont dominées par les causes infectieuses, notamment l’infection par le virus de l’hépatite C.
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Vol 10 - N° 5
P. 343-344 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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